Ces mutations, pas forcément souhaitées par les sections romandes, ont également démontré la nécessité d’anticiper et de s’engager en amont pour être proactifs et influents dans les futurs projets que l’administration centrale souhaite proposer. En effet, le nouveau « CFC planificateur » porté un peu hors sol par un groupe de réflexion et déjà annoncé à grand fracas ou, notamment, les modifications survenues dans la formation des machinistes, avec des commissions de la Suva et de la KBMF, sans représentation romande, occultant de fait l’expérience de la Romandie qui fut précurseur en la matière, ne sont pas unitaires et démontrent un manque de considération à l’égard d’une minorité, lui imposant de se fédérer.
Pour cimenter cette union et coordonner les actions, les commissions de formation devraient être gérées par le secrétariat général de la Romandie afin d’assurer une fluidité des informations, une anticipation des réactions, et d’avoir enfin une influence au niveau Suisse.
Pour le surplus, les structures, défis et problèmes que rencontre individuellement chaque association font qu’il est difficile de dégager une politique commune. Dès lors, jouer une partition unanime et défendue par tous, soit par solidarité ou conjonction d’intérêts, n’est pas aisé. Le succès amènera certainement de plus grandes actions, mais la politique des petits pas est nettement plus pertinente que celle de vouloir tout embrasser sans pouvoir maîtriser.
Le financement de la région Romandie est également le nerf de la guerre car, pour pouvoir être autonome et performant, un outil administratif conséquent est indispensable. Son président actuel, Germain Wicht, et le nouveau secrétaire général. M. David Valterio, sont les porte-parole de la Romandie. Du sang neuf, sans a priori, sera certainement un atout pour appréhender les nouveaux dossiers et les défendre.