Région Romandie

Vaste région de la SSE, la Romandie est également son plus grand contributeur financier par le versement d’un coquette somme de 2,3 millions par année dont CHF 700’000 uniquement pour notre canton.

Malgré tout, force est de reconnaître qu’elle peine à se faire entendre outre Sarine et à faire accepter sa différence, qui s’inscrit dans sa culture, son organisation, dans son histoire. Preuve en est le refus, par la Centrale, de projets qui n’ont pourtant pas d’incidences en Suisse alémanique mais qui apporteraient des solutions ciblées et parfaites pour la Romandie et ses entreprises.

Il convient donc de tenter, comme avec les autres partenaires, de construire d’abord une passerelle, de la sécuriser, pour finir par bâtir un pont entre la Romandie et la région alémanique, non seulement pour y apporter nos idées mais aussi pour faire comprendre que ces requêtes émanent de la base, pour la base, et non contre l’association faîtière.

Pour convaincre, il faut anticiper, communiquer, rechercher des informations, influencer. Avec un nouveau président et un secrétaire général expérimentés, l’on peut espérer que la conduite, le suivi des informations, la transparence, éléments si essentiels, seront fluides et constants.

En définitive, ne l’oublions pas, ce qui est bon pour une section romande est bon pour l’AVE et vice versa. Nous demeurerons solidaires, suivant le principe du bien commun, des projets qui ne manqueront pas d’arriver sur la table de travail de la Région.

CPCV – Caisse de pension

Les années se suivent et ne se ressemblent pas. La guerre, qui peu à peu devient mondiale, a fortement influencé la bourse, un élément de recettes important. En effet, avec une fortune de plus d’un milliard de francs - certes avec des immeubles - l’influence des résultats de ce tiers cotisant n’est pas négligeable. Or, la contre-performance de -10.7 % de notre portefeuille nous a méchamment impactés.

Fort heureusement, notre prudence, notre sagesse en la matière et un excellent taux de couverture de 122.4 % à fin 2021, ont permis d’absorber cette baisse sans devoir déjà prévoir des mesures d’assainissement. Le début de l’année 2023 paraissait rassurant et voilà qu’un nouvel événement, à savoir la faillite d’une banque américaine, puis la disparition du Crédit Suisse, déstabilisent les marchés et plombent les perspectives. La peur générée influe sur les investisseurs, les actions et don les résultats.

La situation demeure stable toutefois grâce à la diversification de nos portefeuilles. Mais il est évident que le Conseil de fondation demeure très attentif à tous ces éléments pour pouvoir assurer la mission qui est la sienne, soit garantir un 2e pilier adapté à nos travailleurs.

Le guichet unique : un long chemin

L’encaissement des cotisations AVS, et par-là la concrétisation des objectifs de notre Président d’honneur Michel Buro, ouvrant la voie au guichet unique pour toutes les caisses sociales gérées par l’AVE, fut un sujet phare des dernières années.

Encouragés par l’enthousiasme témoigné par la Caisse MEROBA quant à cette initiative, nous pensions être à bout touchant. Nous avons adhéré à la FRMB, fédération romande des métiers du bâtiment, propriétaire et fondatrice de dite institution, et déposé une demande officielle pour créer une succursale à l’instar de celle du Bureau des métiers.

Il ressort que le projet a dû être retardé sans que la faute directe nous incombe. En effet, suite à notre requête, l’Office fédéral des assurances sociales a analysé les procédures et l’organisation de la MEROBA, qui s’avèrent ne plus être en conformité avec les conditions légales actuelles, même s’il a été reconnu que la gestion et les prestations étaient assurées avec professionnalisme. La Meroba en tant que telle doit donc se restructurer pour le 1er janvier 2024 et c’est seulement à ce moment que le dossier AVS-AVE pourra être réactivé.