Cette citation de Newton est reprise à dessein pour nous encourager, chacun à notre échelle, à poser une pierre en faveur de la construction, à bâtir des ponts entre cultures, peuples, pays, plutôt que d’ériger des murs qui, au-delà de leur caractère défensif, ne provoquent qu’isolement et cloisonnement.
Une question va nous occuper tout au long de ce rapport : Avons-nous souhaité ériger des murs de protection de nos traditions, de nos valeurs, ou construit des ponts au profit d’un renouveau, et ce malgré notre histoire, nos traditions ou notre caractère forgé dans la pierre et tempétueux comme notre fleuve ?
L’AVE
L’accession à la présidence de Gaëtan Reynard, qui devient ainsi le 9e président de l’histoire AVE, est un événement marquant de ce millésime 2022. En effet, qui dit changement de présidence comprend changement d’objectifs, de feuille de route et de style également. Les différentes personnalités qui se sont succédé depuis 1919 le démontrent : toutes ont tracé des chemins bien spécifiques, différents, nous forçant à adapter nos besoins et moduler nos offres de manière constante.
Notre actuel président est un homme de contact. Il aime échanger, démontrer, convaincre. S’il peut demeurer ferme dans ses convictions, il sait cependant écouter. Opposé au conflit pour le conflit, il met la réflexion et la confrontation des idées au centre des débats, persuadé que le dialogue mène à des solutions adaptées pour tous.
C’est ainsi que, dès sa nomination, de nombreux contacts ont été initiés avec nos différents partenaires, soit pour tenter d’aplanir les obstacles, d’expliquer des situations parfois spéciales et essayer de trouver des axes d’action communs pour notre branche, notre pays, notre canton.
Cette volonté de conciliation, si elle n’a pas vraiment porté ses fruits, a certainement démontré que l’AVE, même si elle est souvent sûre de son bon droit et de la pertinence de ses interventions, a souhaité systématiquement construire des ponts vers ses différents interlocuteurs.
Premier objectif de Gaëtan Reynard : la formation. Et comme le disait fort bien Victor Hugo « Celui qui ouvre des écoles ferme une prison. »